Depuis la hausse des taux de crédit, les transactions baissent dans la plupart des régions en France. En effet, si certains zones et secteurs souffrent de la crise actuelle, d’autres arrivent à maintenir leur tarif élevé. Découvrez dans cet article les marchés immobiliers qui défient la crise actuelle.
Les villes en bord de même en tête de liste
Alors que certaines régions subissent une baisse significative de la demande, d’autres vivent leur meilleur jour. Souvent à la recherche d’un mode de vie plus serein pour le télétravail et d’un bien abordable, les acheteurs se ruent davantage vers les villes moyennes situées en bord de mer. Les secundo accédants, quant à eux, s’intéressent plus aux zones touristiques.
Les acquéreurs sont principalement les seniors qui ont déjà vendu leur résidence principale. Avec un pouvoir d’achat assez élevé, ils ne sont pas contraints de contracter un prêt immobilier pour acquérir un nouveau bien. Les jeunes actifs et aisés, quant à eux, se tournent davantage vers des communes jouissant d’un renouveau économique.
En 2023, les prix des logements dans certaines villes ont enregistré une hausse considérable. Marseille se trouve à la première position avec une augmentation de 6,9% contre 5,5% à Nice et 5,4% aux Antibes.
Sur la Côte d’Azur, la Charente Maritime émerge du lot avec une hausse des prix de plus de 8,4% en 2023. Dans le littoral atlantique, on retrouve La Rochelle avec une augmentation de prix de 6,1%.
Le succès des stations des skis
Les prix des logements dans les stations de ski sont nettement plus élevés par rapport aux habitations classiques. L’année dernière, ils ont connu une montée en flèche de 4%. Mais pas que ! La hausse est beaucoup plus conséquente dans les stations haut de gamme les plus plébiscitées par la clientèle. Le pourcentage de l’augmentation varie entre 6 à 11%.
Comment expliquer cette tendance qui est à l’opposé du marché immobilier actuel ? Le pouvoir d’achat des acquéreurs en est la principale raison. La montagne représente plus de résidences secondaires qu’autre chose. Cela signifie que les acheteurs disposent déjà d’une résidence principale, et par conséquent, d’un budget nécessaire pour s’en procurer une résidence secondaire. Ainsi, il peut échapper aux crédits immobiliers et aux taux élevés.
Bien que les stations de ski aient la cote, elles ne sont pas à l’abri de certaines contraintes immobilières. Selon la nouvelle réglementation, la location des biens énergivores avec un Diagnostic de Performance Energétique G sera interdite, et ce, à partir du 1er janvier 2025. Or, dans les stations de ski, quasi la moitié des logements est classée comme des passoires thermiques. Il faudrait, dans ce cas, prévoir des travaux de rénovation associés pour améliorer leur performance énergétique.