L’année 2025 s’annonce prometteuse pour les investisseurs immobiliers avec l’introduction d’un avantage fiscal inédit qui pourrait bien transformer le paysage de l’immobilier locatif. Alors que le marché continue d’évoluer, cette nouvelle mesure fiscale suscite déjà un vif intérêt parmi les propriétaires et les futurs acquéreurs.
En offrant des opportunités financières attrayantes, elle pourrait redéfinir les stratégies d’investissement et encourager davantage de particuliers à se lancer dans l’aventure locative. Découvrez comment cet avantage fiscal unique pourrait influencer vos décisions d’investissement et ce qu’il réserve pour l’avenir du secteur immobilier.
Impact de la suppression de l’avantage fiscal Pinel sur le marché immobilier locatif
La suppression de l’avantage fiscal Pinel, effective depuis le 1er janvier 2025, a provoqué une chute spectaculaire de 40% des ventes de logements neufs aux investisseurs particuliers au premier trimestre. Cette baisse met en lumière les défis auxquels fait face le marché locatif déjà tendu.
Selon Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), sans incitations fiscales, les investisseurs se détournent du secteur, menaçant ainsi l’offre de nouveaux logements. Face à cette situation critique, la FPI et d’autres acteurs du secteur exhortent le gouvernement à instaurer un statut fiscal pour les bailleurs privés afin de revitaliser le marché et répondre à la demande croissante en logements locatifs.
Vers un nouveau statut fiscal pour les bailleurs privés
Lors d’une réunion ministérielle dirigée par Valérie Létard, l’idée d’un nouveau statut fiscal pour les bailleurs privés a été largement débattue. L’une des mesures phares envisagées est l’introduction d’un amortissement comptable du bien loué, qui permettrait aux propriétaires de déduire chaque année une part de la valeur du bien de leurs revenus locatifs. Ce dispositif viserait 80 % de la valeur du bien sur 20 ans, avec une majoration pour les loyers inférieurs au marché, afin d’encourager les pratiques vertueuses. Cette mesure, qui fait l’unanimité parmi les professionnels du secteur, ambitionne de relancer l’investissement locatif tout en répondant à la demande croissante de logements.
Le calendrier de la réforme est crucial : les arbitrages budgétaires sont attendus dès juin, et l’objectif est d’intégrer le dispositif dans le projet de loi de finances 2026. La ministre du Logement insiste sur la nécessité d’un consensus rapide entre les acteurs concernés, alors que le débat reste ouvert entre amortissement comptable et déduction forfaitaire. Le rapport parlementaire attendu mi-juin, ainsi que les discussions avec Bercy, seront déterminants pour concrétiser cette réforme jugée essentielle à la stabilité du marché locatif.