Malgré la crise immobilière, certains placements restent prometteurs. C’est notamment le cas des SCPI, SCI et des foncières cotées. Dans tous les cas, certaines erreurs de débutant doivent être identifiées et évitées à tout prix. Lesquelles ?
Le placement en SCPI : les erreurs de débutant à éviter !
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier font partie intégrante de la famille de la pierre-papier. A l’évidence, elles sont plus performantes par rapport à leurs cousins, les OPCI (Organisme de placement collectif en immobilier). La différence reste notable, soit -5,3% de performance globale pour les OPCI, contre un Taux de Distribution moyen à +3,25% pour les SCPI (source : ASPIM).
Bien que les SCPI soient plus performantes, les porteurs de parts sont exposés à quelques risques. Le capital investi initialement ne porte aucune garantie. Idem pour les éventuels rendements et plus-values. Il serait trop risqué d’investir aléatoirement dans une SCPI. Sachez que des frais annexes se cachent derrière ce type de placement. Il s’agit des frais d’entrée et de la commission de gestion.
Si vous n’avez jamais investi votre capital dans une SCPI, vous êtes susceptible de commettre des erreurs de débutant. Il y a, par exemple, la période de carence ou le délai de jouissance des parts. Vous ne percevez aucun revenu (dividendes) quelques mois suivant la souscription. Jauger bien cette période avant d’investir dans la SCPI de votre choix.
Investir dans une SCI : quels sont les erreurs à ne pas commettre ?
Ne confondez surtout pas la SCPI et la SCI. Ces deux types de placements ne se valent pas bien qu’ils soient tous éligibles à l’assurance-vie. Ils fonctionnent différemment. Il suffit d’être à deux pour créer une SCI (société civile immobilière). Il ne s’agit plus d’un placement classique tout comme la SCPI, mais d’une véritable structure juridique.
Lors de la création d’une SCI, il y a des erreurs de débutant à éviter impérativement. Le choix des statuts de ce type de structure n’est pas anodin. Ils doivent être adaptés à la situation de chaque associé fondateur. Différents éléments sont à prévoir dans ces statuts : l’objet social, la durée de vie de la SCI, les modalités de prorogation de dissolution, la répartition du capital social, etc.
Evitez de copier/coller les statuts types publiés sur Internet bien qu’ils soient gratuits. L’objectif étant de garantir le bon fonctionnement de votre SCI, rédiger tous les documents avec minutie.
Quid des foncières cotées ? Y a-t-il des pièges à éviter ?
La SCPI et la SCI ne sont pas les seuls placements axés sur l’immobilier. Il y a aussi les foncières cotées. Nous parlons ici des sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC). Elles permettent à la fois de se positionner sur la Bourse et sur la pierre.
Les SIIC fonctionnement un peu comme les SCPI. A la différence, elles sont cotées en Bourse. Puisqu’il s’agit d’une société foncière, vous pouvez en créer une. Afin de bénéficier du régime SIIC, celle-ci doit être cotée sur un marché réglementé français. Le capital minimum s’élève à 15 millions d’euros.
Attention ! L’objet social d’une SIIC doit obligatoirement être l’acquisition ou la construction d’immeubles destinés à la location ou en vue de la détention directe ou indirecte de participations dans les sociétés existantes de même nature.