prix de l’immobilier bondissent de 5,9 % dans les grandes villes de l’Hexagone

Les prix de l’immobilier bondissent de 5,9 %

Les statistiques publiées par le réseau d’agences Century21 prouvent que les prix de l’immobilier français ont évolué de plus de 5 % en l’espace d’une année. Les grandes villes de l’Hexagone affichent une dynamique haussière entre le premier trimestre 2017 et le premier trimestre 2018. Comment explique-t-on cette évolution des prix ? Une future baisse serait-elle envisageable d’ici quelques années ?

Les prix de l’immobilier bondissent de 5,9 % dans les grandes villes de l’Hexagone

Les prix continuent d’évoluer à Paris

Selon la publication du site MeilleursAgents.com, le prix de mètre carré s’élève à plus de 9 000 euros dans huit arrondissements sur 20 à Paris. On peut dire que la Ville Lumière enregistre un nouveau record sur le marché immobilier résidentiel français pour cette année. Cette hausse s’explique par le manque de bien à vendre dans le capital ainsi qu’une forte demande de logement. Les prix des petites surfaces, studios et deux-pièces continuent d’évoluer depuis ces trois derniers mois, +0,6 % en mars, +1,2 % en février et +2,1 % en janvier 2018. Avec des taux d’intérêt stables de 1,7 % sur 20 ans, la Ville Lumière attire de plus en plus les acquéreurs.

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Quoi qu’il en soit, les prix peuvent baisser après quelques années, car ce marché est relié à l’évolution des taux de crédit immobilier. Les indicateurs avancés de l’Île-de-France présagent un prix du mètre carré moyen dans l’ancien de plus de 9 000 euros en mai 2018 avec une hausse de 8, 6 % en rythme annuel. La continuité du dynamisme de l’an dernier est assurée pour cette année, car les prix continuent d’augmenter dans les grandes villes de la France. L’analyse publiée par MeilleursAgents.com montre que l’année 2017 a marqué le commencement de l’évolution des prix de l’immobilier résidentiel français.

Les prix commencent à baisser à Bordeaux

L’évolution des prix de l’immobilier résidentiel reste indiscutable dans les plus grandes villes de la France à l’exception de Bordeaux. On remarque en effet une baisse progressive des prix de -0,7 % dans cette ville depuis plusieurs mois. Pourtant, c’est la deuxième ville de l’Hexagone qui a affiché une hausse de plus de 12 % en un an en 2017, 15 % en 2016 et 23 % sur cinq ans. Cette tendance est la conséquence d’une diminution du pouvoir d’achat immobilier des acquéreurs français.

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Le durcissement des conditions de location via des plateformes à l’instar d’AirBnB décourage les acheteurs. À noter que Bordeaux a été classé dans la liste des villes les plus chères de l’Hexagone en janvier 2018. Seloger.com a publié en début de cette année que le prix du mètre carré dans cette ville est de 4 363 € en moyenne. Mais cela n’empêche pas certains acquéreurs de réaliser leur rêve dans « La belle endormie ».

Le 98e baromètre publié par MeilleursAgents.com démontre que le pouvoir d’achat immobilier des ménages français a cessé d’augmenter après cinq années de hausse continue. Peut-être que d’autres grandes villes de la France seront touchées par cette baisse des prix immobiliers, seul le temps le dira.

Progression des prix dans les grandes villes de la France

MeilleursAgents.com annonce que les prix de l’immobilier résidentiel français ne cessent de grimper dans les plus grandes villes de l’Hexagone depuis ces derniers mois sauf à Bordeaux. On constate une progression de +0,1 % au 1er avril sur l’ensemble du territoire. Les prix bondissent de +1 % à Strasbourg, +0,9 % à Montpellier et à Rennes, +0,7 % à Lyon et +0,4 % à Marseille.

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En revanche, les statistiques montrent une baisse de -0,1 % dans les zones rurales. Les statistiques indiquent une forte hausse à Toulouse, à Nantes et à Rennes prouvant ainsi que les grandes capitales régionales font toujours partie des préférés des acquéreurs. Les prix se stabilisent à Lille (+0,2 %) et à Nice (+O, 1 %). Tant que les taux de crédit immobilier restent faibles, les grandes villes de l’Hexagone pourront profiter d’une dynamique haussière. Autrement dit, les futures baisses des prix peuvent détruire le rêve des acquéreurs.

Selon Thomas Lefebvre, directeur scientifique de MeilleursAgents.com, la potentielle hausse des taux liée à la politique d’injection de liquidité de la Banque Centrale européenne (BCE) joue un rôle majeur sur le marché immobilier. Pour lui, un taux moyen supérieur à 2,5 % sur 20 ans ne présage rien de bon.

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La rédaction de Finance & Patrimoine