plan d’épargne en actions

Gros plan sur le plan d’épargne en actions

Il est indiscutable que le plan d’épargne en actions(PEA) reste l’outil idéal pour bien débuter en Bourse. Il s’agit d’ailleurs d’une enveloppe défiscalisée particulièrement intéressante permettant aux contribuables français de payer moins d’impôt. Selon une source de la Banque de France, plus de 4 millions de PEA, avec un montant de près de 18 000 €par PEA en moyenne, ont été ouverts en France. Pourquoi est-il si important d’ouvrir un plan d’épargne en actions ?

Plan d’épargne en actions : Comment et pourquoi ouvrir un ?

Il est possible d’ouvrir un plan d’épargne en actions auprès de différents établissements financiers comme une banque (banque traditionnelle et banque en ligne), une caisse d’Épargne, une agence de la Banque postale, une société de bourse ou encore une compagnie d’assurance. Les courtiers en ligne sont, par ailleurs, nombreux à proposer cette solution d’épargne à leurs clients. Dans le cadre d’un PEA bancaire, deux comptes sont associés : un compte-titres et un compte espèce. Dans tous les cas, il n’y a pas de dépôt minimum ni de versement régulier dans un PEA. Son transfert d’un établissement à un autre est aussi possible. Quoi qu’il en soit, les versements sont plafonnés à 150 000 € depuis le début de l’année 2014. La bonne nouvelle, c’est que les gains obtenus ne sont pas concernés par ce plafond. Autrement dit, le capital investi sur le PEA peut dépasser les 150 000 € s’il y a des plus-values, car celles-ci sont exclues du calcul.

Il est intéressant de retenir que la durée de vie minimale d’un PEA est de 8 ans. Dans l’hypothèse où le détenteur décidait d’effectuer un retrait avant les 8 ans, la fermeture du PEA sera inévitable. Par ailleurs, un foyer fiscal ne peut détenir plus de deux PEA et seules les personnes majeures peuvent en ouvrir un auprès d’un établissement financier ou d’une compagnie d’assurance.

Plan d’épargne en actions : Comment et pourquoi ouvrir un ?

Le PEA offre un cadre fiscal avantageux

La fiscalité est l’une des raisons qui poussent les contribuables français à ouvrir un PEA. Effectivement, malgré la mise en place de la nouvelle loi de finances 2018, le plan d’épargne en actions permet toujours de bénéficier d’une fiscalité adoucie. Il faut toutefois retenir que le PEA ne peut pas échapper à l’augmentation des prélèvements sociaux (17,2 % depuis le début de cette année). Mais si le détenteur décide de conserver son PEA pendant 9 ans minimum (avant de faire un retrait), l’avantage fiscal deviendra plus intéressant. Un retrait avant les 8 ans peut, malheureusement, entraîner la fermeture du contrat.

En clair, les détenteurs d’un ancien PEA sont les grands gagnants en termes de fiscalité. En tout cas, le taux retenu ne changera pas lors de la revente des titres. Théoriquement, s’il y a un retrait avant 2 ans, les plus-values dégagées lors de la vente des titres sont imposées à un taux d’impôt de plus-values de 22,5 % sur lesquels viendront s’ajouter les prélèvements sociaux de 17,2 %. Entre 2 et 5 ans, celles-ci seront imposées à 19 % (+ prélèvements sociaux). Entre 5 et 8 ans, les plus-values obtenues bénéficient d’une exonération totale, mais les prélèvements sociaux sont toujours en vigueur.

Dans les cas mentionnés ci-dessus, la clôture automatique du plan d’épargne en actions est inévitable. L’idéal serait de conserver son PEA pendant plus de 8 ans afin de profiter de tous les avantages qu’il offre. Ainsi, les plus-values seront exonérées d’impôt, le détenteur pourra réaliser des retraits partiels et cela évite la fermeture du PEA. En revanche, au bout de 8 ans de détention, les prélèvements sociaux de 17,2 % s’appliquent et l’épargnant ne pourra plus réaliser de nouveaux versements. Il est, par ailleurs, possible de se tourner vers la sortie en rente viagère, mais celle-ci sera soumise aux prélèvements sociaux après une exonération d’imposition. Cerise sur le gâteau, transférer un PEA d’un établissement bancaire à un autre est tout à fait envisageable et l’antériorité fiscale du PEA sera préservée.

PEA : l’outil idéal pour bien débuter en Bourse

Les particuliers domiciliés fiscalement en France sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le plan d’épargne en actions pour débuter en Bourse. Cela permet en effet d’investir à moyen et à long terme sur les marchés financiers tout en tirant un maximum de profit, à condition d’instaurer une stratégie d’investissement efficace. En réalité, il s’agit d’une enveloppe fiscale au sein de laquelle peuvent être détenues différentes actions destinées à être conservées dans la durée. Il faut toutefois retenir que les titres éligibles au PEA sont ceux émis par des sociétés de l’Espace économique européen, dont le siège social se trouve en Union européenne, Norvège, Islande et en Liechtenstein. En clair, un PEA permet d’investir dans des actions, des OPCVM, des parts de FCP, des ETF (trackers), des parts de SARL (et titre de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés), des certificats d’investissement ou dans des bons de souscription. Normalement, il est possible de vérifier si un titre est éligible ou non au plan d’épargne en actions grâce aux sites web de certains courtiers (en ligne) ou des banques. Il suffit, pour cela, de consulter son descriptif. Un journal spécialisé peut également faire l’affaire.

Pour l’investisseur pourra, le positionnement sur des ETF éligibles au PEA qui répliquent l’indice (de référence) Nasdaq ou Nikkei sera possible. Si cela ne lui convient pas, il peut toujours se tourner vers des OPCVM éligibles au PEA en privilégiant les actions nord-américaines présentant un bon potentiel. En outre, le PEA laisse la possibilité d’investir dans des actions cotées en bourse ou dans des sociétés non cotées. Dans le deuxième cas, l’investisseur ne doit pas avoir plus de 25 % du capital des sociétés non cotées.

PEA : l’outil idéal pour bien débuter en Bourse

Concernant les dirigeants d’entreprises désireux de percevoir des dividendes nets d’impôts, ils devront s’assurer que ces dividendes ne dépassent pas les 10 % de la valeur des titres non cotés détenus dans le PEA pour espérer en tirer profit. Dans tous les cas, la diversification géographique du portefeuille permettra à l’épargnant de se positionner sur les marchés financiers internationaux. Grâce à cette stratégie d’investissement innovante, il est tout à fait possible d’obtenir un meilleur rendement. C’est pourquoi le PEA demeure l’outil incontournable pour payer moins d’impôt. Il s’adresse particulièrement aux jeunes actifs ainsi qu’aux investisseurs chevronnés souhaitant investir à moyen et à long terme sur les marchés actions européens et internationaux.

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La rédaction de Finance & Patrimoine