Bien que le Plan d’Épargne Retraite (PER) offre un avantage fiscal intéressant à l’entrée, il est crucial pour les épargnants de bien comprendre les implications fiscales à la sortie avant de s’engager. Cet article explore, d’abord, les avantages et inconvénients fiscaux du PER, ensuite, l’impact fiscal du retrait en capital à la retraite, et enfin, la fiscalité du retrait en rentes viagères.
Les avantages et inconvénients fiscaux du PER
L’un des principaux avantages du Plan d’Épargne Retraite (PER) est la réduction d’impôt qu’il offre. En effet, chaque euro versé sur un PER permet de réduire son revenu imposable, dans la limite de 10% des revenus professionnels, sans jamais excéder un certain plafond. Cet allégement fiscal est la deuxième raison majeure pour laquelle les épargnants souscrivent à un PER, juste après la préoccupation concernant le niveau futur de leur pension de retraite.
Cependant, malgré cet avantage fiscal initial, les épargnants peuvent avoir de mauvaises surprises lorsqu’il s’agit de récupérer leur argent. En effet, la fiscalité à la sortie du PER peut se révéler beaucoup moins attrayante. Lors du retrait, les sommes épargnées sont généralement soumises à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, ce qui peut considérablement diminuer le montant final perçu.
L’impact fiscal du retrait en capital du PER à la retraite
Pour une récupération sous forme de capital à la retraite, les sommes obtenues n’échappent pas à la fiscalité si les versements ont été déduits du montant imposable. D’abord, le capital versé sur le PER (hors plus-values réalisées) est soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ce barème tient compte du revenu total de l’épargnant et applique un taux d’imposition qui varie en fonction de la tranche de revenus dans laquelle il se situe.
Ainsi, plus le revenu imposable est élevé, plus le taux d’imposition applicable est important, ce qui peut entraîner une charge fiscale substantielle sur les sommes retirées du PER. Ensuite, Les intérêts et plus-values accumulés sur le PER sont, quant à eux, soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30 %. Par conséquent, il est essentiel de bien évaluer l’impact fiscal avant de décider de retirer son épargne sous forme de capital.
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La fiscalité du retrait en rentes viagères
Lorsque l’épargnant décide de récupérer son épargne sous forme de rente viagère, la fiscalité diffère de celle applicable au retrait en capital. D’abord, la rente viagère est imposable à l’impôt sur le revenu, avec un abattement appliqué en fonction de l’âge du bénéficiaire au moment de la mise en place de la rente.
Plus le bénéficiaire est âgé, plus l’abattement est élevé. De plus, des prélèvements sociaux sont également dus sur une partie de la rente. Cette double imposition, à savoir l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux, peut considérablement réduire le montant net perçu par l’épargnant, impactant ainsi le rendement global de l’épargne accumulée.