Le Nouvel An est proche. Il est grand temps de passer au crible les placements financiers du moment. A l’évidence, seuls les meilleurs doivent être privilégiés en 2024. Quels sont-ils ?
Des chiffres éloquents sur l’assurance-vie, le PER et la Bourse en 2023, quels placements privilégier en 2024 ?
Les placements financiers ne manquent pas en France. Il y en a pour tous les goûts. Certainement, l’assurance-vie n’a pas volé son titre de placement phare des Français. La preuve, son encours avait dépassé les 1900 milliards d’euros lors de l’été 2023. Parmi les supports d’investissement les plus prisés figure notamment le fonds en euros (garanti). Bien que son rendement soit resté faible depuis 6 ans, en 2022 son rendement moyen était d’environ 2 %. Cette année, celui-ci pourrait être supérieur à 2,5 %.
Le PER (plan d’épargne retraite) connaît un véritable succès en 2023. En un an, ce produit d’épargne compte déjà plus de 1,8 millions d’épargnants titulaires. C’est ainsi que le montant des placements en cours a bondi de 30 % en l’espace de un an : 85 milliards d’euros à fin mars 2023. A cette date, le nombre d’épargnants en PER s’élevait à 7,4 millions. La majorité est âgée de 50 ans et plus.
Cette année, l’inflation a beaucoup progressé, pour atteindre des sommets jamais enregistrés (plus de 9 % en octobre). Les actions américaines, quant à elles, battent tous les records. En tête de liste figurent notamment Dow Jones Industrials, S&P 500 et Nasdaq Composite. D’autres actions américaines sont à suivre de près en 2024 à l’instar de Coca-Cola, Johnson & Johnson ou encore Chevron.
De son côté, le CAC 40 a évolué au fil des mois au alentour de 7000 points en 2023. Il a d’ailleurs battu son record historique à plusieurs reprises en franchissant les 7500 points.
Quid de l’immobilier ? Est-ce un placement à privilégier en 2024 ?
Les chiffres de l’assurance-vie, du PER et ceux des entreprises cotées sont loin d’être négatifs en 2023. Malheureusement, cette année, l’immobilier a beaucoup souffert. Les taux immobiliers sont en perpétuel hausse depuis 2022. Les chiffres sont catastrophiques jusqu’ici.
D’après les prévisions des notaires de France (sur la base des avant-contrats), le volume de ventes dans l’ancien devrait se situer entre 850 000 et 890 000 transactions cette année. Il s’agirait d’une baisse historique comprise entre -21% et -25% par rapport à 2022.
Toujours selon cette source, les ventes immobilières dans le neuf pourraient chuter de -50% cette année. Même constat pour le nombre de mises en vente : -40%. Et, le pire c’est que le taux moyen de crédit immobilier sur 20 ans s’établit à 4,50 %. En l’espace de deux ans, les valeurs ont explosées. A cause de cela, le pouvoir d’achat immobilier chute drastiquement : -20%.
Confrontés à l’augmentation des taux immobiliers et la perte du pouvoir d’achat, les ménages se sont tournés davantage vers les biens qualifiés d’énergivores ou « passoires thermiques » cette année. Des logements classés F ou G sur la note DPE. Selon les notaires de France, les ventes sur ces actifs ont progressé de 18 % au T2 2023, contre 11 % au T2 2021.