Tous les indicateurs sont dans le rouge en ce qui concerne les bourses du monde entier depuis le début de ce mois-ci. Une chose est sûre, c’est une mauvaise nouvelle pour les investisseurs internationaux, notamment pour les Européens. Quoi qu’il en soit, les marchés financiers américains se portent toujours bien grâce à une économie florissante ainsi qu’à la politique menée par le gouvernement Trump.
Marchés financiers internationaux : les chiffres reculent
La suprématie américaine se confirme
Les bourses du monde entier ont enregistré une forte baisse depuis le début du mois d’octobre. Cela s’est déjà produit au mois de février dernier, mais pour cette fois-ci le recul s’avère plus prononcé. Alors que le rythme de l’évolution des marchés financiers internationaux semble ralentir, la prééminence américaine se confirme en 2018. Cela s’explique par la politique instaurée par le Président Trump visant à réorganiser l’ordre commercial des États-Unis et, surtout, par l’augmentation des taux d’intérêts du pays. Il faut aussi reconnaître que l’économie américaine est en plein essor, en grande partie grâce à l’amnistie fiscale et à la baisse du taux d’imposition. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les marchés boursiers américains se fortifient chaque année. Il ne faut donc pas s’étonner de voir que le dollar américain continue sa progression face à l’euro.
La tendance baissière sur les marchés boursiers internationaux reste d’actualité
Il est indiscutable que les marchés financiers américains ont toujours le vent en poupe. Il suffit de regarder le PIB et les taux d’intérêts du pays pour le constater. Malheureusement, le reste du monde se trouve dans une situation particulièrement embarrassante. Les pays émergents les plus endettés sont les plus en danger à cause de la hausse du coût de l’énergie. Le pire c’est qu’ils ne pourront plus compter sur les États-Unis pour leur accorder des aides financières, car le président Trump a été clair sur ce point.
Bien entendu, les marchés boursiers européens sont en recul (prononcé) depuis le début de la belle saison en 2017. Les rendements des marchés obligataires sont malheureusement insuffisants pour redresser la barre et rassurer les investisseurs internationaux. Bien évidemment, les performances des bourses européennes sont toujours faibles par rapport à celles des marchés financiers américains (Wall Street). Il faut retenir que les valeurs technologiques avaient connu une forte hausse en l’espace de deux ans et demi, malgré une légère baisse au cours de ces dernières séances. Cette hausse s’explique également par la force de frappe des mastodontes boursiers américains à l’instar d’Apple, Alphabet (Google) ou Amazon.
Recul des bourses dans le monde entier : à quoi s’attendre en 2019 ?
Depuis un an, l’écart se creuse entre les marchés boursiers américains et les marchés financiers internationaux. Car le gouvernement des États-Unis a décidé de laisser le reste du monde dans la misère. En tout cas, le président Donald Trump n’est pas près de faire marche arrière, puisqu’il est déterminé à respecter son engagement, présenté lors de sa campagne présidentielle. Le Brexit est aussi l’un des facteurs de déclenchement de la chute des bourses européennes au début de mois d’octobre dernier. Il est fort probable que les gouvernements mondiaux proposeront un plan de redressement afin de changer le cours de l’histoire à partir de l’année prochaine.
Quoi qu’il en soit, les incidents répétitifs qui se sont produits depuis 1987 ne doivent pas être pris à la légère, car ils ont déjà entraîné de courtes paniques chez les investisseurs ces dernières années. Le recul des bourses internationales peut se transformer en un vrai fléau tant qu’il n’est pas neutralisé. Et les premières victimes seront, bien entendu, les grands pays émergents du monde entier. Une brusque hausse des taux peut d’ailleurs envenimer la situation.
L’accumulation des dettes peut aussi entraîner une crise des changes dans les émergents. En tout cas, la guerre économique entre les États-Unis et le reste du monde fait toujours rage. Et jusqu’ici, les marchés de capitaux américains semblent gagner la bataille. Bien entendu, cela ne plaît pas beaucoup aux investisseurs européens. Peut-être que les opportunités seront plus nombreuses en 2019, du moins c’est ce que les investisseurs internationaux espèrent.
Il est intéressant de retenir que la politique monétaire menée par la FED ou la Banque Centrale des États-Unis est totalement différente de celle de la Banque Centrale Européenne.