Quel livret d'épargne choisir

Livrets d’épargne, quelles sont les finalités ?

Définition des livrets d’épargne

Livrets d’épargne appelés également comptes épargne sont pour les personnes morales ou physiques au sein d’une institution bancaire. Les versements d’argent offrent des profits en proportion d’un taux établi. On distingue deux grandes familles: les livrets d’épargne soumis à la législation en France et les livrets d’épargne non réglementés par la législation en France.

livrets d’épargne

Les livrets d’épargne réglementés

Les placements réglementés sont encadrés par la législation en France. Ils ont une proportion de bénéfice établi par les pouvoirs publics. Il y a :

  • Le livret A, qui est un compte épargne disponible dans n’importe quelle banque à partir du 1er janvier 2009. Le Livret Bleu est son équivalent au Crédit Mutuel. Il a un taux établi à 0,75 %.
  • Le LEP est le plus rémunérateur des livrets d’épargne réglementés. Son taux est à 2,75 % le début du mois d’août 2011.
  • Le LDD, est un livret qui a succédé au Codevi. Son taux est établit à 2,25 %, pour un maximum de placement de 6 000 euros.
  • Le Livret jeune est un livret d’épargne réservé à des individus qui ont l’âge de 12 à 25 ans. Ayant un plafond de 1.600 €, il a un taux qui est généralement défini entre la proportion de profit du Livret A et celui du LEP.
  • Le compte d’Épargne Logement ou CEL a un taux sous celui du livret A, avec un maximum de dépôt de 15.300 euros. On ne peut pas l’avoir avec un Plan d’Epargne Logement, son cumul avec le plan d’épargne logement auprès de deux banques qui ne sont pas les mêmes est interdit.

Quels livrets d’épargne choisir ?

Les placements d’épargne non placés sous la législation française sont dépendants de chaque banque. Chacune en offre en se basant sur ses modalités et en fixe la proportion de profit ainsi que les minimums et maximums de dépôt. Ces livrets d’épargne sont soumis à l’imposition. On peut citer :

  • Les Livrets de partage qui sont des comptes disposant des rémunérations sont attribués entre des groupements. Ils profitent des avantages sur le plan fiscal.
  • Les Livrets Enfants destinés aux jeunes, dans nombre des cas, ayant pas plus de 12 ans.
  • Les Livrets complémentaires qui sont liés à un livret épargne réglementé.

Les alternatives aux livrets d’épargne

Une première alternative aux livrets d’épargne est la SCPI

La société civile de placement immobilier gère des biens immobiliers professionnels contenant des locaux, bureaux, commerces, entrepôts entre autres. Les personnes qui investissent dans des SCPI sont des associés qui perçoivent des revenus locatifs réguliers, qui seront fiscalisés dans la catégorie des revenus fonciers.

Le fonctionnement de la SCPI est tel que la société de gestion gère l’ensemble du parc immobilier des SCPI, avec des biens immobiliers qui sont répartis en France métropolitaine et dans les pays frontaliers.

Actuellement, il y a 157 SCPI au sein du marché avec une capitalisation globale de près de 35 milliards d’euros. L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) contrôle et supervise ce marché en octroyant des agréments aux sociétés de gestion. Le marché de la SCPI est très performant, d’ailleurs le taux de distribution au sein du marché est d‘environ 5% actuellement ce qui est nettement supérieur à l’ensemble des livrets d’épargne.

Autre alternative aux livrets d’épargne, l’assurance-vie

L’assurance-vie est une enveloppe fiscale qui permet d’investir dans des placements multiples notamment dans les produits financiers. L’investisseur aura donc la liberté de choisir son allocation en fonction de sa propre sensibilité au risque, avec une possibilité de garantir son capital à 100% ou de le risquer totalement. Par ailleurs, l’investissement est réalisable sur des fonds qui sont orientés vers l’international.

Les avantages du contrat en assurance-vie sont que c’est un contrat très souple et accessible à tous, qui de surcroît accorde une fiscalité avantageuse pour une détention du contrat d’au-delà de huit ans. Cependant des effets pernicieux existent au sein de l’assurance-vie puisqu’il est impossible d’investir en direct sur les actions et les obligations. De plus, l’investisseur est imposé sur ses plus-values et les intérêts élevés lors de la fermeture du contrat.

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La rédaction de Finance & Patrimoine