L’investissement forestier gagne petit à petit en popularité depuis quelque temps. Il fournit une multitude d’avantages aux investisseurs, que ce soit en termes de diversification des patrimoines ou de la transmission de patrimoine. Mais pas que ! Il s’agit de l’une des meilleures stratégies de défiscalisation à long terme. Explications.
Les différents types d’investissements en forêt
Il existe une large panoplie d’investissements forestiers selon les besoins des épargnants. L’achat direct est le plus recommandé pour les passionnés. La raison ? Il faudra procéder à l’aménagement du domaine ainsi qu’à son entretien. Vous pouvez néanmoins faire appel à une coopérative ou un spécialiste pour la gestion des tâches.
Les groupements forestiers se présentent sous deux formes. Le groupe forestier d’investissement se démarque par son ticket d’entrée moins cher. Il nécessite une diversification en termes d’essences de bois et de zones géographiques. Il faut également l’agrément de l’Autorité des Marchés Financiers.
En revanche, pour le groupement foncier forestier, la redistribution des revenus et la gestion des domaines sont entre les mains d’une société dédiée. L’investisseur, lui, doit acheter des parts auprès du groupement propriétaire. Les sociétés d’épargne forestière, quant à elles, comprennent 40% d’actifs financiers et 60% de parts détenues.
Le groupement forestier permet aux investisseurs de mutualiser les risques et les coûts liés à la gestion forestière. Cela offre une solution plus accessible et moins contraignante que l’achat direct. Pour en savoir plus, il est conseillé de consulter des spécialistes ou des coopératives qui peuvent fournir des conseils adaptés à chaque situation.
Zoom sur la défiscalisation de l’investissement forestier
Le système de défiscalisation permet d’encourager l’investissement dans le bois. Si vous choisissez d’investir dans les forets via un groupement foncier ou un achat direct, vous pourrez bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu de 18 % des montants investis. Le seuil est limité à 5 700 € pour une personne seule et à 11 400 € pour un couple. Pour en bénéficier, il faut s’engager à conserver les parts pendant 8 ans et à appliquer un PSG durant 15 ans.
Vous jouissez également d’une exonération de 75% sur les droits de succession ou de donation. Et ce, sans limitation de montant. Veillez toutefois à détenir les parts pendant 2 ans si vous voulez profiter de ce bel avantage. Un abattement de 75% de la valeur de la forêt est également appliqué sur l’impôt sur la fortune immobilière.
Il existe aussi d’autres réductions possibles. Elles s’appliquent sur les cotisations versées aux associations syndicales et s’élèvent à hauteur de 50%. Et ce, dans la limite de 1 000 € par foyer.
Mieux encore ! Vous pourrez obtenir crédit d’impôt de 76%, dans la limite de 6 250 €, sur la cotisation assurance et de 25% pour tous les travaux forestiers effectués. Les conditions : la surface dont vous disposez doit être de 4 hectares tout au plus. Vous devez aussi vous engager à conserver et à gérer l’actif pendant un délai de 15 ans et jusqu’à la fin de la 8ème année après les travaux.
L’investissement forestier est rentable et défiscalisant à long terme. Il suffit de bien respecter les différentes conditions requises pour profiter des avantages offerts.