Ouvrir un contrat d’assurance-vie s’avère la meilleure solution permettant de sécuriser son épargne, de protéger ses proches, de préparer sa retraite et d’anticiper un projet d’investissement. Il s’agit d’ailleurs de l’un des placements préférés des investisseurs français. En tout cas, il existe plusieurs raisons d’investir dans une assurance-vie.
Accessible et polyvalent
Il est normal que les Français préfèrent investir dans une assurance-vie. C’est avant tout un placement accessible. Quelques centaines d’euros suffisent pour ouvrir un contrat. D’ailleurs, le souscripteur est libre de choisir le type de versement qui lui convient le mieux. En effet, il peut effectuer un versement unique au moment de la souscription. Dans ce cas, il sera plus facile d’identifier chaque versement et de n’obtenir plus d’intérêts. Nul besoin de réaliser des calculs compliqués.
À noter que les contrats à prime unique sont destinés à ceux qui veulent se constituer une rente régulière par le biais d’un rachat programmé et à ceux qui souhaitent transmettre des capitaux aux bénéficiaires désignés. Le versement périodique est programmé à date fixe, c’est-à-dire les contrats d’assurance-vie proposent qu’elle soit mensuelle, trimestrielle ou semestrielle. Le versement du montant fixe sera effectué pendant une durée définie au contrat (10 ans ou plus).
Ce type de placement permet donc de se constituer une épargne. Dans la majorité des cas, les investisseurs privilégient le versement libre pour investir dans une assurance-vie. Le souscripteur n’a pas besoin de respecter la moindre régularité ni dans la périodicité. Il peut investir selon sa détermination et ses potentialités. Par ailleurs, se souscrire à un contrat d’assurance-vie au bon moment permet de financer les études de ses enfants ou une épargne de précaution. L’investisseur peut aussi s’en servir pour préparer sa succession ou pour assurer la réussite d’un investissement immobilier.
Une fiscalité avantageuse
En se souscrivant à une assurance-vie, il est possible de profiter d’une fiscalité avantageuse notamment pour ceux qui ont effectué un rachat partiel sur leurs contrats. En fonction de la durée de vie du contrat, le souscripteur sera taxé sur les intérêts du rachat partiel, mais de façon dégressive. Dans ce cas, il devra choisir entre l’imposition selon le barème de l’impôt sur le revenu et le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) ou prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou « flat tax ». Le PFU aux taux de 30 % s’applique pour un contrat de moins de 4 ans ou un contrat entre 4 et 8 ans. Le PFU ne s’applique pas pour un contrat au-delà de 8 ans.
Quoi qu’il en soit, les contribuables détenant un ou plusieurs contrats d’assurance-vie dont l’ensemble des primes versées dépasse 150 000 € (300 000 € pour un couple) sont obligatoirement soumis au PFU. Autrement dit, les intérêts générés par les versements sont taxés à 12,8 %. Les personnes qui sont dans la tranche à 0 pourront profiter de cette réforme fiscale (barème de l’impôt sur le revenu).
Certes, le PFU s’applique aux contribuables détenant un contrat de plus de 8 ans dont l’encours dépasse 150 000 €, mais ils pourront bénéficier des abattements fiscaux de plus de 8 ans de 4 600 € pour une personne et de 9 200 € pour un couple. En tout cas, la taxation ne s’applique qu’aux intérêts générés.
Avantages de l’assurance-vie en matière de succession
Comme on le sait déjà, un contrat d’assurance-vie est polyvalent. Par exemple, le souscripteur peut s’en servir pour préparer sa succession. Ainsi, le bénéficiaire désigné pourra percevoir les fonds du contrat avant 70 ans sans droit de succession jusqu’à 152 500 €. La taxation de 20 % s’applique au-delà de ce montant, avec un taux de 31,25 % s’il dépasse 700 000 €.
Il pourra également profiter d’une exonération de droits de succession jusqu’à 30 500 €. Les intérêts et les plus-values générés par les versements après 70 ans sont entièrement exonérés. Au-delà de cette somme, la taxation s’applique en fonction des droits de succession. En tout cas, l’assurance-vie présente un atout fiscal considérable. Cependant, l’avantage qu’elle offre dépend de la date de souscription du contrat et surtout de l’âge de l’assuré lors des différents versements.
À noter que le souscripteur n’est pas obligé de désigner ses enfants ou son/sa conjoint(e) en tant que bénéficiaire. Il est libre de choisir la ou les personnes qui percevront le capital après son décès. Pour cela, le souscripteur doit rédiger une clause bénéficiaire. Selon l’article L. 113-5 du code des assurances, l’assureur doit verser le capital aux bénéficiaires désignés lorsque le contrat se conclut avec le décès de l’assuré. Toutefois, la clause bénéficiaire lui permettra de contracter des obligations plus étendues, réaliser des versements échelonnés par exemple.
Investir dans une assurance-vie : pour dynamiser et diversifier son épargne
Un contribuable pourra dynamiser et diversifier son épargne en se souscrivant à une assurance-vie. Ce type de contrat propose généralement différentes lignes adaptées au profil de risque et l’objectif d’investissement du souscripteur. Il pourra ainsi répartir son capital entre fonds euros investis en obligataire pour éviter tout risque éventuel de perte en capital et unités de comptes plus risquées. La bonne nouvelle, c’est que cette stratégie apporte un rendement ainsi qu’une diversification au souscripteur.
L’assuré aura ainsi toutes les cartes en main pour investir dans des SCPI, ETF, OPCI, des produits structurés ou encore des fonds. Cependant, il importe de bien choisir son contrat d’assurance-vie avant de prendre une décision irréversible. En effet, il faut retenir qu’un tel contrat n’est pas transférable parce qu’il ne s’agit pas du PEA (Plan d’épargne en actions). Il serait plus judicieux de se tourner vers les contrats d’assurance-vie en ligne telle que fortuneo BANQUE, Bourse Direct, B for B BANK ou LINXEA.