Les obligations d’État françaises, souvent perçues comme un pilier de stabilité dans le monde financier, suscitent un intérêt croissant parmi les investisseurs en quête de sécurité et de rendement. En 2025, alors que les marchés mondiaux continuent de fluctuer, ces instruments financiers offrent une opportunité unique pour diversifier son portefeuille tout en bénéficiant de la solidité économique de la France.
Mais quel est le véritable secret derrière leur attrait persistant ? Cet article explore les mécanismes qui rendent les obligations d’État françaises si attractives et comment elles peuvent s’intégrer dans une stratégie d’investissement avisée.
Comprendre les types de dette française : OAT et BFT
Les obligations assimilables du Trésor (OAT) et les bons du Trésor français (BTF) représentent deux piliers essentiels de la dette publique française. Les OAT, introduites en 1985, sont des instruments à moyen et long terme, avec des maturités allant de 2 à 50 ans.
Elles permettent à l’État de rembourser ses dettes arrivant à échéance. En revanche, les BFT sont des titres à court terme, d’une durée inférieure à un an, utilisés pour répondre aux besoins immédiats de trésorerie.
Le rôle de l’Agence France Trésor dans la gestion de la dette publique
L’Agence France Trésor (AFT) joue un rôle central dans la gestion de la dette publique française, en émettant régulièrement des titres pour financer le déficit budgétaire.
Cependant, l’accès direct à ces obligations lors de leur émission initiale est réservé aux Spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), un groupe de 15 institutions financières accréditées. Ces SVT, comprenant des banques françaises et internationales, achètent les titres avant de les revendre sur le marché secondaire.
Achat sur le marché secondaire et fiscalité
Les particuliers peuvent acquérir des Obligations assimilables du Trésor (OAT) sur le marché secondaire, en passant par des intermédiaires financiers traditionnels ou des courtiers en ligne. Ces plateformes permettent d’acheter et de vendre ces titres à tout moment, selon les prix du marché. Cependant, il est crucial de prendre en compte la fiscalité associée aux intérêts perçus.
En France, ces revenus sont soumis à une imposition forfaitaire unique de 30 %, appelée flat tax, qui inclut l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux. Alternativement, si cela s’avère plus avantageux, l’investisseur peut opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu.


