La préparation de la rentrée scolaire est une étape incontournable pour tous les parents. En effet, il est important d’établir un budget pour l’achat des fournitures scolaires. Il existe d’ailleurs différentes solutions de financement permettant d’alléger le coût de la rentrée scolaire. Le point dans cet article.
Rentrée scolaire : le coût a légèrement augmenté
Le coût moyen de la rentrée scolaire d’un élève en 6e est de 193,74 € en 2018 contre 191,73 € en 2017. En clair, les frais de rentrée des classes ont progressé de 1,05 %. L’achat des fournitures scolaires (cartables, trousses ou calculatrices) reste la plus importante source de dépense des Français. De ce fait, il faudrait préparer un budget moyen de 97,63 € pour acheter tous les outils et les équipements de l’écolier sans oublier la papeterie (47,97 €) et les articles sportifs (48,14 %).
Ce qui est étonnant, c’est qu’il y a un écart important entre les tarifs des hypermarchés (178,35 €), des supermarchés (195,19 €) et des boutiques spécialisées (228,27 €). Selon Charly Hee, président de l’Association familles de France, cette hausse des frais de la rentrée scolaire s’explique par l’augmentation du coût de la vie en général (2,3 % pour 2018). Selon une étude, les parents français consacrent un budget moyen annuel de 433 € et par enfant pour l’achat des fournitures scolaires, manuelles, vêtements, outils technologiques et pour les activités extra-scolaires.
Cela signifie que les dépenses liées à la préparation de la rentrée des classes sont un peu supérieures au niveau de l’allocation de rentrée scolaire. Pourtant, celle-ci concerne plus de 2,5 millions de familles françaises pour cette année.
Rentrée scolaire : comment faire des économies ?
Il est normal que les parents cherchent tous les moyens permettant de réduire le coût de la rentrée scolaire, notamment pour les ménages avec au moins trois enfants. Pour cela, il est important d’éviter les dépenses inutiles. Par exemple, si les équipements et les outils de l’écolier de l’année précédente sont encore en bon état (calculatrice, trousses, etc.), acheter de nouvelles fournitures n’est pas forcément la meilleure solution. Par contre, un matériel trop usé (cartable, stylos bille, gommes, crayons, feutres de couleurs, etc.) mérite d’être remplacé par un neuf.
Concrètement, une bourse aux fournitures scolaires organisée au sein de l’école de son enfant sera d’une grande aide. Certes, il est crucial de comparer les prix avant tout achat afin de trouver les meilleures offres et promotions du moment. Les Français qui élèvent plus de trois enfants n’hésiteront pas à se tourner vers l’achat en ligne de lots de fournitures scolaires pas chères. Par ailleurs, il est possible de trouver des fournitures scolaires de bonne qualité sur la toile. Bien entendu, il est conseillé de visiter les sites les plus connus pour éviter les mauvaises surprises.
Les parents sauront ainsi si un tel ou tel matériel est nécessaire pour l’éducation de leurs enfants. Selon toujours une étude, plus de 75 % des Français estiment que certains outils et équipements de l’écolier demandés par les établissements (écoles, collèges) sont inutiles. D’ailleurs, 87 % des personnes des catégories populaires partagent cette idée. Il est évident que les petits préfèrent les fournitures décorées de personnages de dessin animé. Pourtant, ils font partie des articles les plus onéreux du marché.
Quel est l’intérêt de souscrire une assurance scolaire ?
L’assurance scolaire est sûrement l’une des solutions de financement qui existent permettant aux Français de bien préparer la rentrée scolaire de leurs enfants. Il est à noter toutefois que celle-ci n’est pas obligatoire, mais la plupart des établissements demandent une assurance scolaire aux parents afin de couvrir les élèves durant leurs activités facultatives (classe verte, séjour linguistique, cours de musique, sortie culturelle, etc.).
En tout cas, il existe deux catégories d’assurance scolaire : la formule « scolaire + trajets » permettant de protéger l’écolier durant les activités scolaires obligatoires et lorsqu’il est sur le chemin de l‘école ainsi que la formule « scolaire + trajets + extrascolaires » qui protègera l’enfant tout au long de ses activités scolaires (obligatoires et facultatives). La deuxième option reste la meilleure solution pour protéger l’écolier en dehors de l’établissement pendant le weekend même s’il est en colonies de vacances ou en séjours linguistiques.
Il est toutefois important de retenir que l’assurance responsabilité civile couvre déjà un enfant. Exigée par toutes les écoles, elle est reliée à l’assurance multirisque habitation (MRH). En réalité, celle-ci ne couvre que les dommages que l’élève pourrait causer et non ceux qui pourraient lui être causés. Par exemple, ce type d’assurance peut couvrir le prix de remplacement d’une vitre cassée (celle de sa classe). Par contre, celle-ci ne permet pas de couvrir les frais de soins, de pharmacie ou de clinique en cas d’accident à l’école. Raison de plus pour souscrire une assurance scolaire. Pour cela, les parents devront établir un budget annuel de 10 € à 40 € selon le type de formule choisi.
Rentrée scolaire : quelles sont les aides disponibles ?
À qui s’adresse l’Allocation de rentrée scolaire (ARS) ?
L’Allocation de rentrée scolaire s’adresse en général aux écoliers et aux étudiants âgés de 6 à 18 ans. Grâce à elle, ces derniers pourront acheter les fournitures scolaires dont ils ont besoin. Environ 3 millions de ménages français ont déjà bénéficié de cette aide financière depuis le 16 août 2018. Les écoliers de 6 à 10 ans peuvent recevoir une allocation de rentrée scolaire de 367,73 €.
Celle-ci s’élève à 388,02 € pour les enfants de 11 à 14 ans et 401,47 € pour les enfants de 15 à 18 ans. Quoi qu’il en soit, le ménage doit respecter le plafond de revenu imposé par la loi pour espérer bénéficier de l’ARS (environ 24 449 € pour un enfant à charge, 30 086 € pour deux enfants à charge, 35 730 € pour trois enfants à charge et 5 600 € par enfant en plus).
Aides personnalisées au logement (APL) : qui est concerné ?
L’APL a été instaurée afin de couvrir une partie des loyers versés par les étudiants. Grâce à cette aide financière, ces derniers pourront continuer leurs études sans se soucier du financement de leurs logements. Celle-ci permet d’ailleurs de réduire les mensualités des emprunts immobiliers. Dans tous les cas, quelques conditions doivent être respectées pour bénéficier de l’APL.
Il faut savoir que celle-ci ne concerne que les biens situés en France. D’un point de vue concret, il est possible de calculer le montant de son APL sur le site officiel de la CAF. En général, tout dépendra des ressources du demandeur et du montant de son loyer. Malheureusement, les étudiants encore rattachés au foyer fiscal de leurs parents qui sont assujettis à l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) ne peuvent pas bénéficier de l’APL.