Selon une étude menée par Cofidis Institut CSA, le financement des études supérieures nécessite un budget moyen annuel de l’ordre de 7 118 € par étudiant. En clair, les parents doivent dépenser 2 107 € pour le logement, 1 897 € pour couvrir les frais de scolarité et 1 182 € pour l’alimentation.
Pour ne pas décevoir les futurs diplômés, les familles se tournent souvent vers les banques pour demander un crédit à la consommation. Quoi qu’il en soit, l’épargne reste la meilleure solution pour financer les études supérieures.
Le financement des études supérieures réclame un budget conséquent
Tous les parents rêvent de voir leurs enfants devenir médecin et radiologue, ingénieur informatique ou encore directeur financier. En bref, les métiers les mieux payés en France. Pour cela, l’inscription dans un établissement d’études supérieures une fois après le baccalauréat est indispensable. Bien entendu, les familles doivent dépenser une petite fortune pour que l’étudiant puisse décrocher son diplôme, par exemple un BTS (Brevet de Technicien Supérieur) et un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie).
En tout cas, l’enquête publiée par Cofidis le 21 mai 2018 démontre que les études supérieures représentent un investissement annuel moyen de 7 118 € par étudiant. Ce montant peut s’élever jusqu’à 10 000 € par an à cause des dépenses de la vie courante des bacheliers (frais de souscription, logement, argent de poche, transport, abonnement internet, alimentation…). Autrement dit, seuls les parents qui disposent d’un budget conséquent peuvent financer les études supérieures de leurs enfants et le choix d’une filière sélective ne fait qu’aggraver la situation.
20 % des Français préfèrent épargner pour les études de leurs enfants et 14 % se tournent vers leur famille, leurs proches, leurs amis ou leurs collègues pour alléger des dépenses liées à l’hébergement des étudiants. En tout cas, c’est une sage décision étant donné que le coût des études peut grimper jusqu’à 10 735 € par an en moyenne pour une école de commerce et 9 733 € pour une école d’ingénieur. Par contre, l’étudiant peut obtenir un BTS avec un budget de 6 870 € ou décrocher un diplôme universitaire avec un budget de 6 473 €. Quoi qu’il en soit, les établissements d’enseignement supérieur situés en Île-de-France (Paris) sont plus chers que ceux qui se trouvent en province.
L’épargne : la solution la plus efficace pour financer des études supérieures
La majorité des Français se tournent vers l’épargne pour anticiper les dépenses liées à la scolarisation et à l’éducation. Les chiffres publiés par Cofidis Institut CSA montrent que 80 % des parents se tournent vers ce moyen de financement pour aider les étudiants à décrocher un diplôme universitaire. Pour cela, ils commencent à mettre de l’argent de côté au moins deux ans avant l’entrée à l’Université ou en école supérieure des bacheliers.
Bien entendu, tout dépend des revenus annuels des parents. Ceux qui encaissent des revenus nets mensuels de plus de 4 500 € n’auront aucun souci à se faire, car l’argent épargné sera suffisant pour financer les études de leurs enfants. Sinon, il est toujours possible d’avoir recours à un crédit à la consommation en plus de l’épargne.
L’étude réalisée par Cofidis en collaboration avec l’institut CSA Research montre que 30 % des Français qui perçoivent des revenus nets mensuels de moins de 4 500 € attendent la participation de leur enfant grâce au revenu généré par un emploi étudiant. Heureusement qu’une famille peut bénéficier d’une Aide Personnalisée au Logement (APL), de bourses ainsi que d’autres aides financières permettant à leurs enfants de décrocher un diplôme d’études supérieure ou encore un DUT pour approfondir ses connaissances.
Financer les études supérieures : Autres possibilités
L’épargne reste la meilleure solution pour anticiper les dépenses des études supérieures. En cas de souci, le prêt étudiant garanti par l’État permet de couvrir toutes les dépenses liées aux études (frais d’inscription, transport, logement, etc.). Ce crédit à la consommation d’un montant maximal de 15 000 € peut faire l’objet d’un remboursement différé permettant à un étudiant âgé de moins de 28 ans de rembourser la somme empruntée après l’obtention de son diplôme.
Il existe également des aides publiques, des jobs étudiants ainsi que le sponsoring ou l’alternance pour assurer le financement des études supérieures de ses enfants. Dans tous les cas, l’idéal serait de cumuler plusieurs types de financements au lieu de mettre tous les œufs dans le même panier. L’étudiant aura ainsi toutes les cartes en mains pour réussir ses études sans se soucier de toutes les dépenses qu’ils doivent effectuer. D’ailleurs, les jeunes bacheliers bénéficient souvent de bonnes conditions d’emprunt.
L’enquête menée par Cofidis qui a été publiée le 21 mai 2018 montre que 27 % des étudiants se tournent vers le crédit à la consommation pour financer leurs études supérieures au lieu d’utiliser leurs épargnes personnelles.