Étude BPCE 50% des vendeurs immobiliers prêts à baisser leurs prix pour une vente rapide

Étude BPCE : 50% des vendeurs immobiliers prêts à baisser leurs prix pour une vente rapide

Afin de passer au crible les comportements des vendeurs immobiliers, le groupe BPCE a réalisé une étude dédiée à cet effet. A priori, les résultats de cette enquête sont assez éloquents. Le point sur Finance & Patrimoine !

La moitié des vendeurs prêts à baisser leurs prix lors d’une vente immobilière rapide, selon BPCE

Le groupe BPCE (Banque Populaire, Caisse d’épargne et Natixis) s’est penché sur les comportements des vendeurs immobiliers en France, dans le cadre d’une nouvelle étude. Elle révèle que 50% d’entre eux sont prêts à abaisser leurs prix pour céder rapidement leurs biens. Plus précisément, cette prise de décision intervient dans les prochains mois suivant l’annonce en cas difficultés de vente. C’est une véritable aubaine pour les acheteurs potentiels, surtout pour les investisseurs particuliers.

Cette récente étude de BPCE montre que les vendeurs immobiliers commencent enfin à intégrer la baisse des prix, tant attendue. En novembre dernier, moins d’un tiers des porteurs de projets de vente immobilière (ou prévus dans les 12 mois), considéreraient que leur bien pourrait se vendre au prix espéré. Or, un an auparavant, environ 45% d’entre eux envisageaient à céder leur bien au prix souhaité.

Dans le détail, plus d’un vendeur sur deux, soit 51%, se déclare être prêt à baisser le prix de leur bien en vue de vendre plus rapidement. C’est notamment le cas lorsqu’il constate qu’il sera difficile de vendre (ultérieurement). A l’évidence, les vendeurs de passoires thermiques sont les plus susceptibles à brader leur logement.

En l’occurrence, ce sont des propriétaires de biens immobiliers notés F ou G, dans le cadre du DPE (diagnostic de performance énergétique). Ils sont en effet déjà préparés psychologiquement à faire ce sacrifice en raison notamment des nouvelles tendances du marché. De nos jours, les acquéreurs immobiliers portent beaucoup d’importance à la performance énergétique des biens qu’ils s’apprêtent à acheter.

Pourquoi ces vendeurs immobiliers adoptent-ils cette stratégie ?

Cette éventuelle baisse des prix de l’immobilier reste favorable aux acheteurs, y compris les primo-accédants.  Malgré cela, ce n’est pas suffisant pour redynamiser le marché. D’après la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), le nombre de transactions attendues en France pour l’année 2023 s’élève seulement à 875 000, contre 1,115 millions l’année précédente.

Différents facteurs déclencheurs permettent d’expliquer ce phénomène. Selon les experts du marché, sept acheteurs sur dix font face à des difficultés lors de la constitution de leur dossier de financement. C’est l’une des nombreuses conséquences de la hausse des prix immobiliers. Sans parler des taux d’intérêts qui dépassent les 4% ces derniers mois (toutes durées de crédit confondues).

De nombreux candidats à l’achat adoptent une stratégie bien définie consistant à vendre rapidement en vue de profiter de prix plus bas, avec à la clé un emprunt meilleur marché. D’autant que les paramètres favorables commencent à prendre forme. Les experts observent le repli de l’inflation ces derniers mois. Il y aussi la baisse des OAT (Obligations Assimilables du Trésor) d’environ 100 points de base en l’espace d’un mois.

Notons également que des grandes banques se sont repositionnées sur le marché des crédits immobiliers. Et, cette fois-ci,  les barèmes bancaires affichés sont en baisse. De quoi favoriser l’accès à la propriété ainsi que l’investissement immobilier locatif.

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Vincent Cuzon