L’assurance-vie constitue l’un des meilleurs placements où faire ses épargnes retraite. Elle nombreuses avantages à ne citer que la possibilité de s’informer et de toucher son épargne à tout moment et en tout lieu. Toutefois, il importe de bien choisir son contrat d’assurance-vie parce que cette formule ne peut aucunement être transférée à une autre personne que l’assuré. Pour ce faire, 5 critères sont à prendre en compte. Lesquels ?
Un bon assureur et un bon distributeur
Actuellement, il existe plusieurs types de distributeurs de contrats d’assurance-vie. Il y a les acteurs traditionnels, les pure player internet et les banques en ligne. Chacun confère des avantages à leurs clients respectifs. Cependant, il faudra préalablement bien étudier quel type de distributeur et d’assureur privilégier, car de ce choix dépendra le type de contrat d’assurance-vie adapté. Ce sont les distributeurs et les assureurs qui disposent des fonds financiers pour la souscription à cette formule d’épargne.
Même si l’État peut garantir près de 70 000 € par assureur et par contrat, il est préférable pour l’assuré de souscrire à plusieurs contrats d’assurance-vie répartis dans plusieurs établissements bancaires qu’ils soient en ligne ou bien physiques. Sur ce, il faut s’assurer que le type d’assureur pour chaque souscription diffère d’un établissement à un autre, car notons qu’un même assureur peut être distribué par plusieurs distributeurs via différents contrats d’assurance-vie.
Un fonds en euros bien géré et plus rentable
Certes, les écarts de frais entre les différents contrats sont un critère à ne pas négliger dans la souscription à une assurance-vie, mais il importe aussi d’être bien attentif à la composition, à la gestion et au rendement procuré par le fonds en euros. Ce dernier s’agit d’une enveloppe bien sécurisée. Pour savoir si son assureur touche secrètement ses réserves afin de garantir son capital investi en fonds euros, ou de quoi est composé son fonds en euros, on peut toujours se tourner vers un gestionnaire du fonds. Celui-ci pourra proposer à l’assuré une réelle diversification au sein du fonds en euro avec des actions, des actifs immobiliers, etc.
Concernant le rendement du fonds en euros, il a été réduit par la loi Sapin 2 du 08 novembre 2016 et par le Haut Conseil de Stabilité Financière sous quelques conditions. Ce dernier peut, en outre, « moduler » l’accès de l’assureur sur la possibilité de toucher ses réserves de plus-values du fonds afin d’optimiser son rendement, ou stopper ou limiter durant 6 mois non renouvelables tous les retraits sur les fonds en euros sur tous les contrats d’assurance-vie en cas de fluctuation massive des taux obligataires.
Aussi, proposer un taux en haut de la fourchette peut s’avérer impossible. À noter aussi que la loi Sapin 2 peut aussi mettre fin à toute la garantie de liquidité du fonds en euro. Pour pallier tous ces problèmes, les assureurs se voient dans l’obligation proposer à l’assuré de verser une partie de ses épargnes sur des unités de compte qui pourront supporter les taux bas.
Unités de compte mieux diversifiées
Troisième critère à prendre en compte avant la souscription à une assurance-vie : le nombre et la diversité des unités de compte à utiliser. À titre d’informations, il existe des contrats mono-supports en euros et des contrats en architecture ouverte qui, eux, permettent d’avoir plusieurs fonds pour pallier l’impact négatif du contexte économique et politique actuel sur les fonds en euros. Le mieux serait donc de choisir des contrats qui proposent une centaine d’unités de compte et des supports d’investissements bien diversifiés, comme, par exemple, les SCPI, les ETF ou trackers, les OPCI, les produits structurés, etc.
Frais négociables et supportables
Pour bien choisir son contrat d’assurance-vie, il importe aussi de penser aux frais et aux écarts de frais qui impactent considérablement sur le rendement de l’assurance-vie. En effet, quelques points de base peuvent certainement rapporter plusieurs milliers d’euros en quelques années. Parmi ces frais, les frais sur versements constituent les plus élevés et les plus négociables, tandis que les frais d’arbitrage intervenant à chaque ajustement d’allocation au sein du contrat comme l’achat-vente d’Unités de compte et les fonds en euros et les frais de sortie disparaissent le plus souvent sous l’influence des différentes offres des banques en ligne qui ne facturent rien. Et pour ce qui est des frais de gestion, ceux-ci diffèrent selon le mode de gestion choisi, mais restent inévitablement les meilleurs du marché que ce soit pour la constitution de contrats Internet ou de contrats classiques.
Contrat d’assurance-vie à la gestion sous-mandat
Parmi les différents contrats d’assurance-vie qui existent, il y a ceux qui proposent une option poussée d’aide à la gestion ou plus précisément d’une gestion sous-mandat. La gestion sous-mandat est assurée par une société de gestion spécialisée qui a pour rôle de définir l’allocation d’actifs suivant les analyses macroéconomiques et les analyses de marché effectuées, et ses profils de risque. L’allocation définie sera transmise à l’assureur pour lui permettre de faire les investissements recommandés.
Pour chaque type de contrat d’assurance-vie, la gestion sous-mandat peut être différente. Pour une gestion pilotée d’un contrat Internet, c’est plus accessible en montant de placement très bas que par rapport à la barre imposée dans un contrat classique. En effet, un assuré peut y placer 1 000 € en ligne et doit placer au moins une dizaine, voire plusieurs centaines de milliers d’euros dans un contrat classique. À titre d’information, la gestion pilotée est facturée en sus pour l’ensemble des contrats d’assurance-vie. C’est pourquoi les contrats Internet appliquent +0,10 % de frais de gestion aux Unités de compte incluses dans le mandat de gestion.
Souscrire à plusieurs contrats d’assurance-vie, est-ce plus efficace ?
La réponse à cette question est « Oui ». Si l’assuré désire récolter tous les avantages de l’assurance-vie, il faudra vraiment qu’il souscrit à plusieurs contrats de qualité. Il peut aussi se tourner vers des contrats d’assurance-vie luxembourgeois qui font bénéficier d’une réglementation moins liberticide.
En effet, au Luxembourg, investir dans une assurance-vie permet de mieux diversifier ses placements financiers. L’assuré peut aussi déduire de sa souscription une forte garantie de capital au cas où ses compagnies d’assurances se voient en état de faillite. Il peut aussi profiter d’une réglementation fiscale qui sera basée sur la « neutralité fiscale » et de différents supports financiers et devises de référence.