Le Plan d’épargne retraite d’entreprise (PER) est un dispositif d’épargne lancé depuis le 1er octobre 2020. Il regroupe l’épargne retraite d’entreprise, collective PERECO et PERO ainsi que l’épargne de retraite individuelle.
Pour y avoir droit, le support doit être mis en place par l’employeur. Il est accessible pour tous les salariés avec une ancienneté de 3 mois et plus. Mais comment le PER d’entreprise peut vous aider à épargner pour votre retraite ? Explications.
Tour d’horizon sur le fonctionnement du PER d’entreprise
Si l’employeur a décidé d’ouvrir un PER d’entreprise, les employés peuvent choisir d’y souscrire ou non en fonction de la nature du dispositif (PER d’entreprise obligatoire ou PER collectif). Pour cela, il faudra remplir un formulaire d’adhésion. Si le dispositif ne vous intéresse pas, en revanche, vous êtes tenu de prévenir votre employeur dans un délai maximum de 15 jours. Ensuite, les salariés ont la possibilité d’effectuer des versements dans le but de booster le capital de leur retraite.
Le PER d’entreprise et la fiscalité
Le principal avantage de la souscription au PER d’entreprise est la fiscalité. En effet, vous pouvez bénéficier d’une déduction fiscale sur les versements volontaires. Et ce, dans la limite de 10% de vos revenus professionnels, nets de frais professionnels et de cotisations sociales, soit jusqu’à 35.194 euros. Si ce montant est plus conséquent, le seuil est de 4.114 euros. Quand vous récupérez votre capital à votre départ à la retraite, sachez qu’il sera soumis à l’impôt sur le revenu.
Il existe également une autre figure à prendre en compte. À la sortie du capital, seules les plus-values seront assujetties au PFU de 30% si vous choisissez l’option de la non-déductibilité des versements. Le capital sera exempt d’impôt.
La participation et l’intéressement profitent d’un abattement à hauteur de 75% du PASS Plafond annuel de la Sécurité sociale.
PER d’entreprise : que se passe-t-il dans le cadre d’une succession ?
Les sommes cumulées dans le compte PER seront reversées aux héritiers et aux bénéficiaires au décès du souscripteur. Cela peut se présenter sous la forme d’un capital ou d’une rente. Attention toutefois à établir une clause bénéficiaire pour déterminer les individus à qui vous comptez transférer votre argent.
Ici, le fonctionnement est quasi similaire à celui d’un contrat d’assurance vie. Effectivement, si le décès survient avant les 70 ans du titulaire, les sommes épargnées et versées aux bénéficiaires jouiront d’un abattement à hauteur de 152 500 euros. La somme restante, quant à elle, sera soumise aux droits de succession. En cas de décès après 70 ans, en revanche, l’abattement est moins important, puisqu’il est réduit à 30 500 €. Les taxes selon les droits de succession seront appliquées aux sommes restantes.