Alors que l’année touche à sa fin, le marché immobilier connaît des fluctuations intéressantes. En effet, certaines banques ont décidé de revoir leurs taux de crédit immobilier à la baisse pour ce mois de décembre. Une aubaine pour les futurs acquéreurs ou ceux qui envisagent une renégociation de leur prêt.
Cet article se propose d’examiner cette tendance et d’en comprendre les implications pour les emprunteurs. Restez avec nous pour découvrir comment ces changements peuvent influencer votre projet immobilier et quels sont les établissements bancaires concernés par cette baisse des taux de crédit immobilier.
Stabilité et baisse des taux de crédit immobilier en décembre 2021
Pour la première fois depuis l’été 2021, le courtier Vousfinancer rapporte une absence d’augmentation des taux de crédit immobilier en décembre. Les grilles de taux ont montré soit une stabilité, soit une diminution allant de 0,10 à 0,20 point.
Une banque nationale a même réduit ses taux de 0,10 point après une précédente baisse en novembre. Actuellement, les taux de crédit sont de 4% pour une durée de 15 ans, 4,2% sur 20 ans et 4,50 % sur 25 ans.
La réaction des banques face à l’évolution des taux de crédit immobilier
Selon Sandrine Allonier, porte-parole de Vousfinancer, les banques ont adopté une politique commerciale plus attrayante en réponse à cette évolution. Elles cherchent à se repositionner en proposant des taux plus compétitifs, bien que toujours élevés par rapport aux normes antérieures.
Cette tendance positive est un signe encourageant pour le marché du crédit immobilier, marquant le premier mois sans hausse de taux depuis l’été 2021. Cependant, il s’agit seulement d’un début et il reste à voir comment cette dynamique va se développer dans les mois à venir.
Les mesures du HCSF et leur impact sur le marché du crédit immobilier
Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a annoncé des mesures visant à améliorer l’accès au crédit immobilier. Parmi celles-ci, l’extension de la durée des prêts en cas de travaux et l’exclusion des intérêts des prêts relais dans le calcul de l’endettement.
Ces ajustements, déjà mis en œuvre par certaines banques, sont perçus comme un signal positif pour les futurs emprunteurs. Cependant, Sandrine Allonier souligne que ces mesures ne prennent pas suffisamment en compte les investisseurs, qui pourraient bénéficier d’une plus grande flexibilité bancaire.