Auto-entrepreneur français vivant à l'étranger voici les démarches et obligations fiscales

Auto-entrepreneur français vivant à l’étranger : voici les démarches et obligations fiscales

Être auto-entrepreneur en France tout en vivant à l’étranger est tout à fait possible, à condition de bien suivre les démarches administratives et de respecter les obligations fiscales.

Cet article explore les conditions et obligations fiscales nécessaires pour maintenir son activité en tant qu’auto-entrepreneur français vivant à l’étranger.

Le lien entre statut d’auto-entrepreneur et expatriation

Pour un grand nombre d’individus, l’idée de devenir auto-entrepreneur en France tout en résidant à l’étranger est séduisante. Que ce soit pour travailler sous les cocotiers ou déjà expatrié souhaitant lancer une micro-entreprise, il est tout à fait possible de concilier les deux à condition de respecter certaines formalités.

Il est essentiel de préciser qu’en fonction du pays de résidence, des formalités supplémentaires peuvent être nécessaires. Toutefois, avec une bonne préparation et une compréhension claire des démarches, le projet peut devenir une réalité, même à l’autre bout du monde.

Tout savoir sur les démarches administratives pour les auto-entrepreneurs expatriés

La première étape essentielle pour un auto-entrepreneur vivant à l’étranger consiste à domicilier son entreprise en France. Si l’adresse actuelle est celle du domicile de l’intéressé et qu’il ne la conserve pas, il doit trouver une nouvelle adresse de domiciliation.

Cela peut être une boîte postale, l’adresse d’un proche, ou une adresse fournie par une société spécialisée dans la domiciliation d’entreprise. Cette adresse est primordiale pour toutes les correspondances administratives et fiscales.

Ensuite, il est impératif de mettre à jour son adresse de domiciliation d’entreprise et son adresse personnelle auprès du Centre de formalités des entreprises (CFE). Cette mise à jour peut se faire en ligne via le Guichet unique ou directement sur les sites respectifs de l’Urssaf, de la CCI Chambre de Commerce et d’Industrie, ou encore de la CMA ou Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Le choix dépend grandement de la nature de l’activité que l’intéressé exerce.

Qu’en est-il de la création d’une auto-entreprise depuis l’étranger et des obligations fiscales ?

Si l’individu est déjà expatrié et souhaite créer une micro-entreprise en France, cela lui est également faisable. Il lui suffit de passer par le Guichet unique pour enregistrer son entreprise et fournir les documents nécessaires. Un justificatif de domiciliation en France doit se trouver parmi ces documents.

Il est essentiel aussi de préciser que les obligations varient en fonction du pays de résidence. Dans l’espace Schengen, aucune formalité particulière de permis de travail ou de titre de séjour n’est nécessaire pour exercer une activité.

Cependant, dans un pays hors espace Schengen, l’intéressé devra peut-être obtenir un visa de long séjour et un titre de séjour temporaire l’autorisant à exercer une activité professionnelle. Sachant que les exigences varient d’un pays à l’autre, il est recommandé de se renseigner auprès des autorités compétentes du pays d’accueil.

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Justin Malraux