complément de revenu de 1 000 € pour sa retraite

Comment se constituer un complément de revenu de 1 000 € pour sa retraite ?

Selon les conseillers en gestion de patrimoine, les 1 376 € bruts par mois ne suffisent pas pour maintenir une bonne qualité de vie à la retraite. C’est pourquoi il est important de se créer un complément de revenu, et le plus tôt sera le mieux. En effet, un salarié qui commence à épargner au début de sa carrière professionnelle pourra percevoir une rente mensuelle de 1 000 €. D’ailleurs, l’effort d’épargne sera moins important s’il décide de le faire avant 45 ans. Bien entendu, il existe aussi d’autres solutions d’épargne réservées aux seniors.

La pension retraite des français n’est pas suffisante

La pension moyenne des Français est de 1 376 € (hors prélèvements sociaux) par mois. Pour les seniors fortement imposés, ce n’est pas suffisant pour accéder à une meilleure qualité de vie à la retraite. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est conseillé de se constituer un complément de revenu pour préparer ses vieux jours. En tout cas, il existe différentes solutions d’épargne adaptées aux besoins des salariés ou des seniors (placements immobiliers, contrats d’assurance-vie, actions, obligations, Perp, Perco). Dans tous les cas, il est opportun de commencer à épargner le plus tôt possible afin de réduire l’effort d’épargne. En d’autres termes, il est préférable de choisir un horizon d’investissement plus long, sinon les sommes à économiser risquent d’être élevées.

La pension retraite des français n’est pas suffisante

Combien épargner pour obtenir un complément de revenu de 1 000 € à la retraite ?

Il est tout à fait possible de percevoir une rente mensuelle de 1 000 € à la retraite. Pour ce faire, l’épargnant doit commencer à placer ses économies sur un produit d’épargne ou un contrat d’assurance-vie (en fonds euro) dès le début de sa carrière professionnelle. Bien entendu, il est conseillé de savoir diversifier ses placements pour booster le rendement de ses placements. En épargnant après 50 ans, l’effort d’épargne du salarié sera inévitablement important.

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Si celui-ci décide de mettre de l’argent de côté à 35 ans, mais qu’il veut prendre sa retraite à l’âge de 65 ans et que son espérance de vie au moment de son départ à la retraite est de 20 ans, il devra verser 489 € par mois pour percevoir une rente mensuelle de 1 000 € à la retraite avec un rendement net annuel de 2 %. Par contre, un particulier ou un professionnel ayant ouvert un contrat d’épargne à l’âge de 55 ans est obligé de verser 1 810 € par mois pour atteindre cet objectif avant son âge de départ à la retraite.

Quels types de placements choisir ?

De manière générale, l’effort d’épargne d’une personne qui souhaite préparer sa retraite dépendra de la durée de ses versements et du rendement de ses placements. Plus l’horizon d’épargne du futur retraité est court, plus son effort d’épargne sera important. C’est pourquoi ceux qui ont commencé à placer leurs économies sur un produit d’épargne (assurance-vie) ou un dispositif de retraite (Perp, PERE) entre 35 à 45 ans pourront vivre sereinement lors de l’âge de départ à la retraite (65 ans).

Pour un épargnant, la diversification de ses placements permet d’obtenir un rendement plus au moins élevé. Si l’horizon d’investissement du salarié est plus long, il pourra placer ses économies sur des actifs plus risqués tels que les unités de compte (en assurance-vie) ou encore les parts de SCPI (placements immobiliers). Dans le cas contraire, l’idéal serait de tabler sur des placements sans risque comme les fonds en euros. Réaliser des versements automatiques ou programmés sur son contrat d’assurance-vie est aussi envisageable pour réduire l’effort d’épargne. Le titulaire du contrat pourra ainsi changer le montant de son placement ou le clôturer à tout moment.

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Qu’en est-il de l’âge de la retraite idéal ?

L’âge légal de la retraite en France est désormais de 62 ans pour les personnes nées entre 1955 et 1973. Toutefois, une pension d’État complète n’est accordée qu’aux personnes qui ont travaillé de 40 à 43 ans. Les personnes nées après 1973 devront travailler pendant 43 ans pour obtenir une pension complète à 62 ans. Dans certains cas, y compris ceux qui ont pris congé pour s’occuper d’un parent ou d’une personne handicapée, il est possible de demander une pension complète à l’âge de 65 ans (ou 67 ans selon la date de naissance), peu importe depuis combien de temps la personne a travaillé. Pour les travailleurs du secteur privé, la pension complète tient compte des 25 meilleures années travaillées, avec une allocation pour inflation, et peut atteindre la moitié de leur salaire mensuel. Les fonctionnaires bénéficient d’un régime plus généreux : ils peuvent prendre leur retraite avec une pension de l’État égale à 75% du revenu moyen, calculé sur la base de leurs six derniers mois de travail (moins les primes). Toutefois, dans le cadre des réformes annoncées, les fonctionnaires devront travailler deux années supplémentaires – 43 au lieu de 41,5 – pour percevoir une pension complète, ce qui les alignera sur les exigences du secteur privé en matière de période de travail, même si le calcul reste différent.

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Selon les sondages (3 000 personnes interrogées chaque année), 30 % des Français estiment en 2017 que la baisse de l’âge de la retraite est la meilleure solution pour préserver le système par répartition (parmi quatre choix proposés). Les non retraités ont également affirmé que l’âge moyen de départ à la retraite n’est plus acceptable était proche de 63 ans. Malgré cela, plusieurs font ce qu’on appelle un cumul emploi-retraite.

La France figure actuellement parmi les pays européens où l’âge de départ à la retraite est parmi le plus bas, avec la Suède et la Norvège. La tendance dans l’Union est de passer progressivement à 65 ou 67 ans. Mais d’autres ont récemment opté pour une baisse. Ainsi, l’Italie a décidé de permettre à ceux qui accumulent 38 années de cotisation de partir non pas à 67 ans mais à 62 ans. Depuis fin 2017, les Polonais ont pu cesser de travailler à 65 ans et les Polonaises à 60 ans, contre 67 ans auparavant. Même chose au Canada en 2016 : 65 au lieu de 67.

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