Assurance-vie et assurance décès quelles sont les différences à savoir

Assurance-vie et assurance décès

Bon nombre de gens peuvent se tromper et confondre entre l’assurance-vie et assurance décès, mais ce sont deux types d’épargne complètement différents. Tous deux sont destinés aux particuliers comme aux professionnels et non-salariés comme les chefs d’entreprise désirant placer leur argent en lieu sûr.

Cependant, ils ne répondent ni aux mêmes objectifs ni aux mêmes besoins en termes d’épargne. Si l’assurance-vie est faite pour permettre aux épargnants de placer et de transmettre en toute sécurité et en toute simplicité leur argent de retraite, l’assurance décès, quant à elle, mise plutôt sur l’opération de prévoyance.

Assurance-vie et assurance décès : quelles sont les différences à savoir ?

L’assurance-vie : pour valoriser et transmettre une épargne

Contrairement à l’assurance décès, l’assurance-vie est destinée à faire valoir une épargne ou pour permettre la réalisation d’un projet ou la préparation de sa transmission via l’emprunt d’un capital. Ce type d’épargne se distingue surtout par sa souplesse à s’ouvrir à une plus grande clientèle et par sa fiscalité plus attractive que les autres épargnes. En plus, l’épargnant pourra suivre sans problème son argent, où il le souhaite et quand il le veut. Et les versements peuvent être adaptés à son rythme. De plus, il n’y a aucune contrainte qui lui sera imposée.

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Par contre, il lui sera impossible de diversifier son épargne sur plusieurs supports et classes d’actifs tels que les fonds en euros, les actions, les obligations, l’immobilier, etc. Et si par malheur, l’assuré vient à mourir, tout son argent classé en assurance-vie sera réparti à ses héritiers ou ses principaux bénéficiaires. Ces derniers doivent être désignés dans des conditions fiscales très avantageuses.

Toute personne qui peut épargner et/ou transmettre son argent peut souscrire à une assurance-vie et ne pas attendre d’être vieille. À titre d’informations, 1 681 Md€ sont actuellement placés sur 54 millions d’assurances-vie ouvertes avec un encours moyen de 31 000 €.

L’assurance-décès : pour se prévenir des accidents de la vie et protéger sa famille

A l’opposé de l’assurance-vie, l’assurance-décès est un contrat de prévoyance. Son principe est simple. Il suffit de verser des cotisations chaque année à l’assureur qui va par la suite verser un capital ou une rente aux bénéficiaires désignés dans le contrat lorsque l’assuré décède prématurément. De cette manière, le montant du capital pour la souscription à l’assurance-décès sera fixé au moment de la souscription même.

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Le souscripteur pourra aussi être assuré soit définitivement, c’est-à-dire durant toute sa vie jusqu’à sa mort, soit temporairement, grâce au contrat de prévoyance. Et les cotisations seront versées à fonds perdus, ce qui signifie que l’assuré ne pourra pas toucher à ses cotisations une fois qu’elles sont versées. Peuvent souscrire à l’assurance décès toute personne qui souhaite se protéger des crises et impacts financiers d’un décès prématuré.

Aussi, l’assurance décès est le type d’épargne le plus adapté pour les familles dont les revenus reposent sur l’un des deux époux. L’intérêt demandé en l’assurance-décès est beaucoup plus élevé, ce qui conduit, entre autres, le couple à ne pas détenir une épargne de précaution suffisante.

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